Des politiques budgétaires nationales

Questions :

Nous allons pour commencer rappeler les liens existant entre la politique budgétaire et la politique monétaire.

Doc. 1 :

1.1. Qu’est-ce que la policy mix ?

1.2. Qui est compétent pour mettre en place les politiques budgétaires ?

1.3. Quelles sont les contraintes aux politiques budgétaires ?

La policy mix ayant été rappelée, nous allons nous demander comment cette dernière permet de pallier aux contraintes de la politique monétaire.

Doc. 2 :

2.1. Quelles sont les limites du caractère commune d’une politique monétaire commune ?

2.2. En quoi la policy mix peut permettre de limiter cette limite ?

Nous avons vu que la politique budgétaire au niveau européen peut compenser les limites d'une politique monétaire commune, mais nous pouvons nous demander si l'UE a les moyens de faire une telle politique.

3. Pourquoi une politique budgétaire fédérale ne peut pas être efficace actuellement ?

Du fait des contraintes des politiques économiques, nous allons montrer que l'UEM n'a pas permis d'atteindre les objectifs fixés.

Doc. 4 :

4. En quoi la zone euro n’est pas à la hauteur des attentes des pays membres ?

De la même manière, les différences d'intégration sont source d’inefficacité économique.

Doc. 5 :

5.1. Pourquoi peut-on dire qu’il y a deux grands groupes de pays au sein de l’U.E.M. ?

5.2. En quoi cela entraine une politique monétaire unique incohérente ?

Afin de vérifier si les difficultés de l'UEM sont assimilées, nous allons faire un texte à trous.

Texte à compléter :

Avant la création de l’Europe, les États européens se concurrençaient de façon artificielle grâce des dévaluations offensives de leur monnaie. En …………………... la valeur de leur monnaie, les produits exportés redevenaient moins chers : ils gagnaient ainsi en ……………………………………….  

Aujourd’hui, avec l’euro, il n’y a plus qu’une seule politique monétaire pour tous les États et donc un seul taux de change. Cependant, ce taux doit pouvoir correspondre aux intérêts de tous les pays de la zone euro.

Pourtant, au sein de l’Europe, il existe plusieurs États et donc plusieurs modèles de fonctionnement. Individuellement, ces modèles ont un sens. Cependant, malgré ……………………………………….., les différences de fonctionnement persistent, ce qui crée des situations différentes en fonction de chaque État.

Aujourd’hui relativement élevé, le taux de change de l’euro rend les produits européens chers à l’exportation. Les états européens doivent alors adopter des stratégies pour s’adapter : développer la compétitivité ………………. par exemple.

Ce taux est ainsi particulièrement favorable à un pays comme l’Allemagne. En effet, le modèle allemand se caractérise par sa maîtrise des ………………….. du travail. Les entreprises allemandes négocient fortement les niveaux de salaire avec les syndicats. Cependant, c’est un pays vieillissant qui risque d’avoir de lourdes dépenses, notamment en matière de santé.

Le modèle nordique quant à lui, se caractérise par de fortes dépenses sociales, qui sont compensées par un marché du travail …………………………… : par exemple, on n’a pas le droit de refuser un poste si l’on est au chômage et le salaire minimum est différent en fonction de son âge ou de sa région.

Le modèle français se caractérise par un marché du travail plus ……………………. avec des coûts du travail très élevés. Cependant, grâce à ses salaires élevés et à son système de compensation sociale, la France stimule fortement sa demande.

Pour que les atouts la zone euro puissent bénéficier à tous les pays membres, les États vont donc être dans l’obligation de faire ……………………………… leurs politiques économiques afin de trouver un modèle de fonctionnement plus homogène.

Par exemple, l’Allemagne pourrait se rapprocher des autres économies en stimulant sa demande et la France et l’Italie pourraient s’aligner sur la rigueur germanique ou instaurer plus de flexibilité sur leur marché du travail.